lundi 12 mars 2007

ah bon?

BEURK !

J’respire les gaz nocifs de mes industries cérébrales. Tout disfonctionne.
Rien ne m’effleure, je vois tout de loin, j’ai besoin de tout et je ne veux rien.
Je sèche mes idées jusqu’à ce qu’elles croustillent.
Mon sang circule doucement, le monde n’est qu’une vieille histoire.
Je somnole me dit-on !
Ah non , je suis loin d’un sommeil, ici tout est abstrait.
Je tire sur la ficèle, pour faire tomber les rêves.
Mes pieds, mes jambes, mon corps,
Ça ne se sens que trop, mais je n’me sens pas la force d’en faire quelque chose.
Je n’veux pas penser, mais je pense quand même, et je ne vois même pas le fond de mes pensées.
Pensée colorée, pensée endormie, pensée oubliée.
Je plis sous le poids de cette onde choc permanente, collé au sol, je ne rêve même pas , j’avale, le gros amas gras qui revient de mes poumons.
J’aimerai juste peut-être me croire dans l’eau, m’y croire oui, y être…
Une eau claire et limpide, sans aucune particule, une eau vierge, sans histoire.
Une eau qui glisse sur tout, même sur elle même.
Mais je ne suis pas dans l’eau, je ne transpire même pas , je suis sec.
Mon esprit aussi, rêvent d’être hydratée.
Mais dans son désert, le peintre a oublier de mettre les Oasis.
Les nuages passent, de plus en plus vite,
Mon corps s’enfonce et se fossilise.
Mon esprit reste là, scellé dans le marbre
L’Ennui s’en empare, j’aimerai mes démons, retrouver l’enfer, non l’enfer c’est ça, de se sentir mort, de le sentir…
L’encre coule a flot, j’écris avec du sang, une femme pleure, elle ne chante pas. Elle pleure, et à mon oreille, quelle douce mélodie.
J’ai eu cet enfant , qu’elle m’a tendu un jour noir où les démons fuyaient cet ange aux veines tranchées.
Oui j’ai mangé mon fils, car l’amour me dévore. Suicide impossible, j’suis increvable, insomniaque, alors je me noie, encore une fois je transperce ma pensée avec cette aiguille rougissante.
Là j’ai mal, mais la douleur n’est qu’une manière d’évacuer ce trouble, au milieu de ce brouillard brumeux, épais, qui ne tombera jamais.
Ah, oui, si je suis une planète, je souhaite être bombardé par ces pluies de météorites- astéroïdes.
Que cette vérité mensongère s’éclate comme une mouche à merde, sur les vitres trop propre d’un palace pour scarabée d’or…..en retraite !

Aucun commentaire: